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Vivre après un traumatisme
Kitsune
29/11/2022 à 21:18
Bonjour, tout d'abord un grand merci d'avoir créé ce forum vraiment.
Peut être qu'il n'y aurra auccune suite à ce message et je comprendrais mais dans tout les cas j'espère que ça pourras me soulager de ce poid qui me colle toujours après autant de temps et peut être donner le courage à une autre personne ayant vécu une chose similaire de réussir à en parler ou de ne pas attendre trop longtemps dans la souffrance.
Il y'a 13ans j'étais âgée de 9ans j'ai été victime d'un viol par un adulte inconnu beaucoup plus âgés qui en me demandant de l'aide m'a poussé à l'écart de la rue dans l'ascenseur d'un bâtiment lorsque j'allais seulement chercher du pain pas loin de chez moi lorsque j'ai pu m'en tirer et courir chez moi il m'avait déjà violé, j'ai pu porter plainte le jour même avec ma mère à la police mais malgré des recherches des preuves un portrait robot ect... ils n'ont jamais pu le retrouver surment partit de France d'après la police car il parlait peu français donc justice n'a jamais pu être faite et je me suis toujours dit qu'il avait sans doute détruit et traumatiser d'autre enfant que moi, je me suis toujours efforcée après ça à grandir et m'épanouir normalement à accepter qu'il n'est pas été retrouvé après ça j'ai eux des séances chez une psychologue mais j'ai fini par vouloir arrêter de moi même je ne voulais plus en parler j'avais l'impression de stagner que tout était fatalité, à la rentré de l'école j'ai su que les professeurs avaient du être au courant de ce qu'il c'était passé pendant l'été,j'avais l'impression d'être anormal et une bombe a retardement jusqu'à mes 13ans à peu près je parlait plus que très peu mais j'ai fini par moin penser à tout ça a me dire d'aller de l'avant ne pas rester accrochée au passé mes parents était divorcés avant que ça arrive tout deux n'ont jamais cherchés à en reparler et moi non plus malgré que j'avais du expliquer plusieurs fois à la police le jour même et au psy depuis jai tout gardée en moi un manque de confiance énorme ma suivie toute ma scolarité malgré que j'ai réussi à avoir mon bac travailler puis commencer mon auto entreprise de toilettage avoir mon permis malgré que j'avais depuis toujours voulu travailler dans la police surment une manière davoir l'impression d'aider d'autres gens et de punir ceux qui leurs faisaient du mal mais je n'ai pas pu faire ce métier à cause d'un soucis de santé a l'époque et ça mavait beaucoup attristée ( jusqu'à mes 15ans l'âge ou elle et décédée même si ça peut paraître bizarre ma chienne que je connaissais depuis ma naissance me calmait beaucoup dans les moments où j'étais très mal) j'ai fini par me tourner vers les métiers animals ce qui m'a beaucoup aider à avancer aujourd'hui outre mon père et ma mère seul mon conjoint avec qui je suis depuis 5ans sais ce qu'il s'est passé et ma aidé a surmonter pas mal mon traumatisme, depuis mes 9ans j'ai eux l'impression que tout était angoissant j'étais très renfermée peu d'amis et surtout ce sentiment d'oppression toujours présent d'envie de se venger sur la prochaine personne aux mauvaises intentions des moments cette tristesse et cette angoisse accompagnée d'un manque de confiance en soi et l'impression d'être une horrible personne d'être toujours seule avec moi même et de ne devoir jamais rien lâcher même je sais que je vais mieux maintenant je sais que d'autres personnes sont en situation de détresse bien plus que moi après ça mais après 13 ans ce sentiment de tristesse d'oppression et d'angoisse qui me ramène toujours à ce jour là et m'empêche de vivre pleinement et d'être un minimum fière de moi et bien des moments c'est dure peut être que toutes ses années j'aurai du dire clairement à mes parents que non ça n'allait pas que j'avais pensée à la mort des fois étant enfant que je leurs en veux d'avoir fait comme si rien ne s'était passé que je me suis sentie toujours seule à surmonter tout que je me suis toujours effacer en comprenant que mes parents avait aussi mes frères a s'occuper même si j'ai réussi aujourd'hui j'aimerais ne plus du tout penser à sa ne plus me sentir mal malgré que ça fait partie de moi et mon histoire. Écrire ce long message ( désolée de la longueur vraiment) ma fait du bien c'est la première fois depuis très très longtemps que je pose tout ça à plat que je réussi à exprimer ce que je ressens plus ou moin que je n'ignore pas moi même mon mal être. Encore une fois je comprendrai si il n'y a pas de suite à ce message très long mais je vous remercie encore d'avoir créé ce forum où l'on peu s'exprimer et essayer d'aller de l'avant car personnellement pour moi c'est encore un pas en avant merci beaucoup
Georges Nemtchenko
30/11/2022 à 10:49
"Encore une fois je comprendrai si il n'y a pas de suite à ce message très long"
Je ne serais pas digne de mon métier si j'étais gêné par la la longueur de votre message! J'ai au contraire beaucoup de choses à vous dire et ne suis pas sûr de pouvoir tout dire en un seul texte.
La première chose c'est mon admiration pour votre courage d'avoir pu écrire tout cela, d'avoir surmonté la honte et le jugement, même si vous êtes anonyme.
Ensuite, le crime dont vous avez été victime est aggravé par plusieurs choses. La plus dure est d'avoir été très peu écoutée. C'est difficile à admettre mais ce crime représente pour vos parents comme une tache, une honte, qu'ils ont eu envie d’effacer, de ne plus voir; "bon, allez, c'est du passé, on oublie, en n'en parle plus, passons à autre chose". Et ce besoin de ne plus voir et de croire qu'on peut effacer cette horreur ajoute de la souffrance à une autre chose que vous aurez du mal à croire: le sentiment dominant d'une victime de viol est un sentiment de culpabilité. C'est ce que vous exprimez en disant que vous avez "l'impression d'être une horrible personne". C'est un sentiment constant chez les victimes comme vous et ce sera une des choses les plus longues à évacuer. Non Kitsune, vous n'êtes pas un mauvaise personne, vous n'êtes pas sale, même si on vous a salie.
Votre chance c'est d'avoir un compagnon et qu'il soit au courant car très souvent les enfants victimes d'abus ou de viol vivent très mal leur sexualité d'adulte.
Votre autre chance c'est d'avoir trouvé votre voie avec les animaux; on utilise souvent les animaux (chevaux, dauphins, chiens...) dans les psychothérapies d'enfants; et c'est l'enfant, en vous, qui est blessée. Les animaux sentent beaucoup de choses, et votre chienne avait ce pouvoir réparateur sur vous.
Vous ne pourrez jamais tirer vengeance de ce criminel mais vous pourrez convertir votre haine légitime en bienveillance et en soins aux animaux; ce sera bénéfique d'approfondir vos connaissances dans ce domaine.
Voilà pour aujourd'hui; merci encore pour votre confiance et ...je suis sûr que vous avez encore beaucoup à dire; n'hésitez pas.
Kitsune
30/11/2022 à 11:57
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre réponse et d'avoir pris de votre temps pour me lire.
Même si c'est triste de l'admettre j'ai toujours su que mes parents n'en parlaient plus comme vous dite parce que ils on eux envie d'effacer cette tâche comme si ça n'avait jamais eux lieu comme si ça guérirai par l'ignorance, je sais que ma mère s'en veux car je l'avait entendu dire à mon père au téléphone quelques jours après ce qu'il c'était passé( c'est de ma faute je n'aurai pas du lui faire aller à la boulangerie) quelque jours plus tard je lui avait dit que en tout cas ce n'était la faute de personne et que je lui en voulais pas. J'avais juste été soulagée que avec ses paroles elle m'avait crû donc je savait que toute mon enfance si ils n'en parlaient pas c'est pas par ce qu'il n'y croyait pas et pour la police si ils ne l'on pas retrouvé avec les preuves ce n'était pas par ce qu'il ne me prenaient pas au sérieux, j'ai conscience que le sentiment de dégoût que j'ai eux envers moi même pendant longtemps et même des moments maintenant mais moin souvent c'était à cause du viol des moments je ressent encore l'odeur de ce sale type(pour ne pas utiliser les pires mots vulgaire) l'impression qu'il est toujours là et pendant plusieurs année cette sensation était souvent la plus les cauchemars casi chaques nuits ce répétant plus ou moin de la même manière, l'angoisse de toujours vérifier si la porte d'entrée est bien fermer rêver que le type enfonce la porte et malgré mes efforts recommence sur moi et d'autres personnes mais de tout ça j'en parlait même pas j'ignorais moi même mon mal être, et j'avais l'impression de ne jamais pouvoir oublier même si c'est choses ne s'oublient pas spécialement ils faut réussir à accepter et vivre avec mais ce qui me dégoûtait et me remémorait à chaque fois c'est que le lieu du viol était pas loin de chez moi à côté des cabinets de médecins à chaque fois que je devais aller au médecin je devait passer juste devant le bâtiment ou ça avait eux lieux à mes 15ans on a déménagés on était toujours dans la même ville mais plus loin donc toujours le même médecin avec le temps j'ai fini par utiliser ce passage devant ce bâtiment (rare quand même)comme indicateur de si je me sentai mieux maintenant ou pas si j'arrivai a ne plus y penser en réalité j'ai juste fini par ignorer ce côté de rue que j'y passe à pied ou en voiture pour ne plus que ça m'angoisse il m'arrive encore d'y penser mais moin que avant.
Oui j'ai eux de la chance de tomber sur un compagnon qui a compris de lui même par mes paroles gestes manière d'être qu'il m'ettait arrivée quelques choses car oui j'avais une vision de la sexualité très fausse et une peur immense avec le temps j'ai fini par bien dissocier ce qu'il m'était arriver à une vraie sexualité.
Et oui je pense sincèrement que mon contacte avec les animaux m'a toujours aidée et je me suis toujours senti bien et comprise à leurs côtés. J'ai réussi à écrire le premier texte en me disant que taire tout en moi n'est pas bon que je sais que certaines choses en moi ne son pas en paix surment l'enfant en moi qui n'a pas pu vivre et se développer normalement et j'espèreque d'autres arriverons a faire pareil si ils en on besoin, et que pouvoir parler c'est quelques choses que je n'ai jamais pu bien faire je ne remettait pas en cause votre dignité envers votre métier mais le fait que rien que écrire ici était un grand pas même si j'espérais une réponse de votre part tout de même, réponse qui m'aide à toujours un peu mieux accepter et l'impression de s'approcher d'une certaine paix intérieure grâce à une écoute et un point de vue d'analyse.
Merci à vous pour votre analyse, vos paroles et votre temps passé vraiment. Belle journée à vous
Georges Nemtchenko
01/12/2022 à 13:29
Je n'ai plus grand chose à ajouter, si ce n'est à vous remercier à mon tour pour vos bonnes paroles qui dénotent une grande sensibilité. Je suis heureux d'avoir pu vous offrir cet espace où dire votre drame et être entendue.
Je me disais que c'est peut-être un mal pour un bien de n'être pas entrée dans la police, car c'est un métier où vous auriez forcément été confrontée à des violences semblables à votre vécu et vous auriez sûrement revécu sans doute trop longtemps cette histoire sinistre. Vous auriez repassé en boucle des images et des sensations. Bref, vos animaux vont jouer un bien meilleur rôle dans votre vie.
N'hésitez pas à m'écrire chaque fois que vous en ressentiriez le besoin.
Belle vie à vous, vous êtes une bonne personne.
Kitsune
01/12/2022 à 13:35
Bonjour, je suis d'accord avec vous c'est mieux ainsi je ne regrette plus maintenant, merci à vous pour cet espace de parole vous faites aussi partie des bonnes personnes bienveillante un grand merci et oui j'essaierai d'avoir une belle vie, bonne continuation à vous belle journée.
Kitsune
29/11/2022 à 21:18Bonjour, tout d'abord un grand merci d'avoir créé ce forum vraiment.
Peut être qu'il n'y aurra auccune suite à ce message et je comprendrais mais dans tout les cas j'espère que ça pourras me soulager de ce poid qui me colle toujours après autant de temps et peut être donner le courage à une autre personne ayant vécu une chose similaire de réussir à en parler ou de ne pas attendre trop longtemps dans la souffrance.
Il y'a 13ans j'étais âgée de 9ans j'ai été victime d'un viol par un adulte inconnu beaucoup plus âgés qui en me demandant de l'aide m'a poussé à l'écart de la rue dans l'ascenseur d'un bâtiment lorsque j'allais seulement chercher du pain pas loin de chez moi lorsque j'ai pu m'en tirer et courir chez moi il m'avait déjà violé, j'ai pu porter plainte le jour même avec ma mère à la police mais malgré des recherches des preuves un portrait robot ect... ils n'ont jamais pu le retrouver surment partit de France d'après la police car il parlait peu français donc justice n'a jamais pu être faite et je me suis toujours dit qu'il avait sans doute détruit et traumatiser d'autre enfant que moi, je me suis toujours efforcée après ça à grandir et m'épanouir normalement à accepter qu'il n'est pas été retrouvé après ça j'ai eux des séances chez une psychologue mais j'ai fini par vouloir arrêter de moi même je ne voulais plus en parler j'avais l'impression de stagner que tout était fatalité, à la rentré de l'école j'ai su que les professeurs avaient du être au courant de ce qu'il c'était passé pendant l'été,j'avais l'impression d'être anormal et une bombe a retardement jusqu'à mes 13ans à peu près je parlait plus que très peu mais j'ai fini par moin penser à tout ça a me dire d'aller de l'avant ne pas rester accrochée au passé mes parents était divorcés avant que ça arrive tout deux n'ont jamais cherchés à en reparler et moi non plus malgré que j'avais du expliquer plusieurs fois à la police le jour même et au psy depuis jai tout gardée en moi un manque de confiance énorme ma suivie toute ma scolarité malgré que j'ai réussi à avoir mon bac travailler puis commencer mon auto entreprise de toilettage avoir mon permis malgré que j'avais depuis toujours voulu travailler dans la police surment une manière davoir l'impression d'aider d'autres gens et de punir ceux qui leurs faisaient du mal mais je n'ai pas pu faire ce métier à cause d'un soucis de santé a l'époque et ça mavait beaucoup attristée ( jusqu'à mes 15ans l'âge ou elle et décédée même si ça peut paraître bizarre ma chienne que je connaissais depuis ma naissance me calmait beaucoup dans les moments où j'étais très mal) j'ai fini par me tourner vers les métiers animals ce qui m'a beaucoup aider à avancer aujourd'hui outre mon père et ma mère seul mon conjoint avec qui je suis depuis 5ans sais ce qu'il s'est passé et ma aidé a surmonter pas mal mon traumatisme, depuis mes 9ans j'ai eux l'impression que tout était angoissant j'étais très renfermée peu d'amis et surtout ce sentiment d'oppression toujours présent d'envie de se venger sur la prochaine personne aux mauvaises intentions des moments cette tristesse et cette angoisse accompagnée d'un manque de confiance en soi et l'impression d'être une horrible personne d'être toujours seule avec moi même et de ne devoir jamais rien lâcher même je sais que je vais mieux maintenant je sais que d'autres personnes sont en situation de détresse bien plus que moi après ça mais après 13 ans ce sentiment de tristesse d'oppression et d'angoisse qui me ramène toujours à ce jour là et m'empêche de vivre pleinement et d'être un minimum fière de moi et bien des moments c'est dure peut être que toutes ses années j'aurai du dire clairement à mes parents que non ça n'allait pas que j'avais pensée à la mort des fois étant enfant que je leurs en veux d'avoir fait comme si rien ne s'était passé que je me suis sentie toujours seule à surmonter tout que je me suis toujours effacer en comprenant que mes parents avait aussi mes frères a s'occuper même si j'ai réussi aujourd'hui j'aimerais ne plus du tout penser à sa ne plus me sentir mal malgré que ça fait partie de moi et mon histoire. Écrire ce long message ( désolée de la longueur vraiment) ma fait du bien c'est la première fois depuis très très longtemps que je pose tout ça à plat que je réussi à exprimer ce que je ressens plus ou moin que je n'ignore pas moi même mon mal être. Encore une fois je comprendrai si il n'y a pas de suite à ce message très long mais je vous remercie encore d'avoir créé ce forum où l'on peu s'exprimer et essayer d'aller de l'avant car personnellement pour moi c'est encore un pas en avant merci beaucoup
Georges Nemtchenko
30/11/2022 à 10:49"Encore une fois je comprendrai si il n'y a pas de suite à ce message très long"
Je ne serais pas digne de mon métier si j'étais gêné par la la longueur de votre message! J'ai au contraire beaucoup de choses à vous dire et ne suis pas sûr de pouvoir tout dire en un seul texte.
La première chose c'est mon admiration pour votre courage d'avoir pu écrire tout cela, d'avoir surmonté la honte et le jugement, même si vous êtes anonyme.
Ensuite, le crime dont vous avez été victime est aggravé par plusieurs choses. La plus dure est d'avoir été très peu écoutée. C'est difficile à admettre mais ce crime représente pour vos parents comme une tache, une honte, qu'ils ont eu envie d’effacer, de ne plus voir; "bon, allez, c'est du passé, on oublie, en n'en parle plus, passons à autre chose". Et ce besoin de ne plus voir et de croire qu'on peut effacer cette horreur ajoute de la souffrance à une autre chose que vous aurez du mal à croire: le sentiment dominant d'une victime de viol est un sentiment de culpabilité. C'est ce que vous exprimez en disant que vous avez "l'impression d'être une horrible personne". C'est un sentiment constant chez les victimes comme vous et ce sera une des choses les plus longues à évacuer. Non Kitsune, vous n'êtes pas un mauvaise personne, vous n'êtes pas sale, même si on vous a salie.
Votre chance c'est d'avoir un compagnon et qu'il soit au courant car très souvent les enfants victimes d'abus ou de viol vivent très mal leur sexualité d'adulte.
Votre autre chance c'est d'avoir trouvé votre voie avec les animaux; on utilise souvent les animaux (chevaux, dauphins, chiens...) dans les psychothérapies d'enfants; et c'est l'enfant, en vous, qui est blessée. Les animaux sentent beaucoup de choses, et votre chienne avait ce pouvoir réparateur sur vous.
Vous ne pourrez jamais tirer vengeance de ce criminel mais vous pourrez convertir votre haine légitime en bienveillance et en soins aux animaux; ce sera bénéfique d'approfondir vos connaissances dans ce domaine.
Voilà pour aujourd'hui; merci encore pour votre confiance et ...je suis sûr que vous avez encore beaucoup à dire; n'hésitez pas.
Kitsune
30/11/2022 à 11:57Bonjour,
Merci beaucoup pour votre réponse et d'avoir pris de votre temps pour me lire.
Même si c'est triste de l'admettre j'ai toujours su que mes parents n'en parlaient plus comme vous dite parce que ils on eux envie d'effacer cette tâche comme si ça n'avait jamais eux lieu comme si ça guérirai par l'ignorance, je sais que ma mère s'en veux car je l'avait entendu dire à mon père au téléphone quelques jours après ce qu'il c'était passé( c'est de ma faute je n'aurai pas du lui faire aller à la boulangerie) quelque jours plus tard je lui avait dit que en tout cas ce n'était la faute de personne et que je lui en voulais pas. J'avais juste été soulagée que avec ses paroles elle m'avait crû donc je savait que toute mon enfance si ils n'en parlaient pas c'est pas par ce qu'il n'y croyait pas et pour la police si ils ne l'on pas retrouvé avec les preuves ce n'était pas par ce qu'il ne me prenaient pas au sérieux, j'ai conscience que le sentiment de dégoût que j'ai eux envers moi même pendant longtemps et même des moments maintenant mais moin souvent c'était à cause du viol des moments je ressent encore l'odeur de ce sale type(pour ne pas utiliser les pires mots vulgaire) l'impression qu'il est toujours là et pendant plusieurs année cette sensation était souvent la plus les cauchemars casi chaques nuits ce répétant plus ou moin de la même manière, l'angoisse de toujours vérifier si la porte d'entrée est bien fermer rêver que le type enfonce la porte et malgré mes efforts recommence sur moi et d'autres personnes mais de tout ça j'en parlait même pas j'ignorais moi même mon mal être, et j'avais l'impression de ne jamais pouvoir oublier même si c'est choses ne s'oublient pas spécialement ils faut réussir à accepter et vivre avec mais ce qui me dégoûtait et me remémorait à chaque fois c'est que le lieu du viol était pas loin de chez moi à côté des cabinets de médecins à chaque fois que je devais aller au médecin je devait passer juste devant le bâtiment ou ça avait eux lieux à mes 15ans on a déménagés on était toujours dans la même ville mais plus loin donc toujours le même médecin avec le temps j'ai fini par utiliser ce passage devant ce bâtiment (rare quand même)comme indicateur de si je me sentai mieux maintenant ou pas si j'arrivai a ne plus y penser en réalité j'ai juste fini par ignorer ce côté de rue que j'y passe à pied ou en voiture pour ne plus que ça m'angoisse il m'arrive encore d'y penser mais moin que avant.
Oui j'ai eux de la chance de tomber sur un compagnon qui a compris de lui même par mes paroles gestes manière d'être qu'il m'ettait arrivée quelques choses car oui j'avais une vision de la sexualité très fausse et une peur immense avec le temps j'ai fini par bien dissocier ce qu'il m'était arriver à une vraie sexualité.
Et oui je pense sincèrement que mon contacte avec les animaux m'a toujours aidée et je me suis toujours senti bien et comprise à leurs côtés. J'ai réussi à écrire le premier texte en me disant que taire tout en moi n'est pas bon que je sais que certaines choses en moi ne son pas en paix surment l'enfant en moi qui n'a pas pu vivre et se développer normalement et j'espèreque d'autres arriverons a faire pareil si ils en on besoin, et que pouvoir parler c'est quelques choses que je n'ai jamais pu bien faire je ne remettait pas en cause votre dignité envers votre métier mais le fait que rien que écrire ici était un grand pas même si j'espérais une réponse de votre part tout de même, réponse qui m'aide à toujours un peu mieux accepter et l'impression de s'approcher d'une certaine paix intérieure grâce à une écoute et un point de vue d'analyse.
Merci à vous pour votre analyse, vos paroles et votre temps passé vraiment. Belle journée à vous
Georges Nemtchenko
01/12/2022 à 13:29Je n'ai plus grand chose à ajouter, si ce n'est à vous remercier à mon tour pour vos bonnes paroles qui dénotent une grande sensibilité. Je suis heureux d'avoir pu vous offrir cet espace où dire votre drame et être entendue.
Je me disais que c'est peut-être un mal pour un bien de n'être pas entrée dans la police, car c'est un métier où vous auriez forcément été confrontée à des violences semblables à votre vécu et vous auriez sûrement revécu sans doute trop longtemps cette histoire sinistre. Vous auriez repassé en boucle des images et des sensations. Bref, vos animaux vont jouer un bien meilleur rôle dans votre vie.
N'hésitez pas à m'écrire chaque fois que vous en ressentiriez le besoin.
Belle vie à vous, vous êtes une bonne personne.
Kitsune
01/12/2022 à 13:35Bonjour, je suis d'accord avec vous c'est mieux ainsi je ne regrette plus maintenant, merci à vous pour cet espace de parole vous faites aussi partie des bonnes personnes bienveillante un grand merci et oui j'essaierai d'avoir une belle vie, bonne continuation à vous belle journée.