Je ne sais pas par quoi commencer , ce que je sais c'est que j'ai besoin d'en parler.
Je me suis mariée à 20 ans ( j'en ai 60 ans aujourd'hui) ,j'ai eu 3 enfants de ce mariage : 1 fils né en 1983, 1 fille née en 1986 et un fils née en 1990. J'ai divorcé 12 ans après ...
J'ai ensuite eu une histoire avec un homme marié pendant plusieurs années...à laquelle j'ai fini par mettre fin
Ensuite je me suis remarié ,suite à une rencontre sur le net , pendant 14 ans ....puis à nouveau divorce
c'est à nouveau moi qui est mis fin à cette histoire il y a 3 ans aujourd'hui...
Puis au moment de la mort de ma mère, je me suis rapproché du père de mes enfants , une grande complicité est né et nous sommes retombé amoureux...
et ce qui aurait pu finalement être une belle histoire est en fait un vrai cauchemar , car il est marié et père d'une fille de 12 ans ..après 2 ans de bonheur à se voir et partager très régulièrement , près à vivre ensemble...il a finalement eu peur de s'eloigner de sa fille et de casser l'equilibre qu'il avait contruit......de construire ensemble avec moi et de faire du mal de l'autre côte même s'il n'est pas heureux en couple
nous continuons à nous voir épisodiquement
Je suis hanté par mon passé, avec les regrets d'être parti à l'époque sans me battre suffisamment pour ma famille...je n'arrive pas à couper...j'y pense tout le temps ....
je sens bien que je vis dans l'espoir, dans l'attente, dans l'angoisse, dans la tristesse , dans le passé..
j'ai des périodes ou je broye vraiment du noir.
je ne sais comment m'en sortir
je me dis que c'est ma destiné et que je n'arriverai jamais à être heureuse avec personne...
Voilà cela m'a en tout fait du bien de l'écrire car je n'en parle à personne ..
Merci de me l'avoir permis
Georges Nemtchenko
15/09/2022 à 12:09
"Voilà cela m'a en tout fait du bien de l'écrire"
Bonjour Babouche,
cette phrase est exemplaire, elle définit parfaitement une des fonctions du psy -et de ce site en particulier-; elle consiste à ouvrir un espace de parole, à pouvoir exprimer à quelqu'un ce que l'on n'ose jamais dire. Mais surtout, à le dire non pas à une copine, qui n'aura jamais la neutralité nécessaire mais justement à une personne qui n'est pas impliquée dans votre histoire de vie et surtout capable d'analyser et de vous renvoyer du sens dans une situation qui paraît insensée et insupportable.
Et lorsque une thérapie s'engage - ce qui n'est pas le cas ici-la tâche du psy consiste à renvoyer à la patiente une image d'elle-même et d'essayer d'éclaircir ce qu'elle désire au plus profond d'elle-même.
Deux mots dans votre récit me paraissent significatifs ; dans la même phrase vous utilisez ces mots qui sont en conflit : vous dites que vous vivez dans l'espoir et dans le passé, c'est ce conflit interne dont vous souffre. Et en effet, votre situation n'est pas banale ; pour résumer vous vivez une liaison adultère avec votre ex-mari et père de vos enfants !
Et si je comprends bien, votre espoir c'est de revivre votre passé. Quelques remarques de bon sens: qui dit qu'en revivant avec votre ex, vous ne retomberiez pas dans les mêmes travers du couple ? Mon point de vue n'étant pas celui d'un moraliste, je m'interroge, au lieu d'un passé nostalgique et d'un futur incertain, ne vaudrait-il pas mieux vivre intensément le présent ? Certes, il est vrai que le rêve de tout couple en voie de formation (ou de reformation!) est un rêve de fusion; mais êtes-vous sûrs que vous seriez gagnante de vivre le quotidien avec toutes les petites tracasseries ? Avez-vous comme rêve de lui repasser ses chemises ? De partager votre grand lit où vous pouvez étaler vos jambes avec un homme vieillissant et qui ronfle ?
Plus simplement, est-ce que cet amour en pointillé, certes bien loin du bel amour de vos vingt ans, ne serait pas quelque chose d'aussi proche que possible du bonheur ? La question importante est certainement de s'assurer que sa femme actuelle ne souffre pas. Et si leur couple est en déclin, la question subsidiaire est évidemment l'impact que pourrait avoir votre liaison sur sa fille. Son âge est important.
Voilà, vous voyez que votre texte vous amène à plus de questions que de réponses ! Mais c'est la règle du genre !
A vous lire.
Babouche
16/09/2022 à 10:32
Merci merci pour la reponse.
Oui beaucoup de questions, et pas toujours les reponses ou peut être que je ne veux pas les voir....
L'amour en pointillé ne me convient et ce n'est pas ce que je souhaite ,après chaque rencontre je suis mal avec des difficultés à remonter la pente.
Quand on s'est connu ,lors de nos 20 ans ,on était très bien ensemble dans notre quotidien et le reste...ce qui n'a pas fonctionné c'est que nous avions un décalage, moi à fond dans mon rôle de mere, dans la famille..et lui encore immature et meme si il avait le meme desir d'enfant et de famille...il etait très copains et bringues. Ce qui fait que je passais beaucoup de temps à l'attendre avec le ressenti de m'occuper des enfants beaucoup seule, ce qui ne me convenait pas et m'a amener à penser qu'il ne m'aimait pas ou en tout cas pas assez ..
Nous n'avons pas su communiquer ...et je suis parti-
Nous avons beaucoup lors de nos retrouvailles, pour lui ,il ne m'a jamais oublié pendant toutes ces années ,continué à m'aimer. oui je sais qu'il a beaucoup souffert de mon depart. et n'a jamais reussi à reconstruire une autre histoire. Quand je me suis remarié , ayant peur de finir tout seul ,il est parti en Chine et s'est marié très rapidement ...et ils ont une fille qui a maintenant 12 ans.
Je sais que leur histoire a été très compliqué, ils ne dorment pas ensemble,chacun ayant sa chambre, mais il a fini par trouvé un équilibre pour sa fille avec laquelle il a une grande complicite et qu'il a beaucoup changé , il me parle souvent de ses regrets de n'avoir jamais eu cette complicite avec ces 3 autres enfant ...bien sûr on a vieilli ,muri et l'esperience ,les prises de conscience sont passé par là...
je sais aussi qu'il culpabise tant pour sa famille d'aujourd'hui qu'avec moi..
Sa femme a tout quitté, est arrivé en France sans parler notre langue avec une culture très differente
elle ne travaille et depends donc entierement de lui
j'ai bien conscience que c'est très compliqué pour tout le monde....
JE ne veux pas revivre le passé ,j'ai simplement eu une grosse prise de conscience, après bien des discussions et des pardons, je sais que c'est l'Amour de ma vie, que je n'ai jamais aimé que lui.
pour autant je suis aussi très consciente que vivre ensemble semble utopique, et que cette situation semble sans issue. Même si on ne peut jurer de rien...
Aucun des deux n'arrivent à couper les liens...
Je sens que je souffre et je n'arrive pas à renoncer
je passe mon temps à espèrer
parfois je me dis qu'il faudrait que j'arrête, pour l'aider aussi et que c'est aussi l'aimer...
mais j'ai peur de ne pas y arriver , de souffrir
je ne sais pas quoi faire et ne trouve aucune solution
j'oscille sans cesse entre des periodes de mal être avec la boule dans le ventre et des periodes ou çà va un peu mieux ,que j'accepte et aussi parce ce que je suis bien occupé
la solidude de ma vie m'angoisse , l'hiver m'angoisse , l'inactivité m'angoisse
voilà pour aujoud'hui
encore une fois ,merci de m'avoir lu
Georges Nemtchenko
18/09/2022 à 10:25
C'est effectivement infernal d'être, comme vous l'êtes, dans l'impossibilité de pouvoir revivre l'amour de vos 20 ans, d'autant que vous idéalisez aujourd'hui, à nouveau, cet amour, comme vous le fîtes il y a 40 ans. Et ce besoin de fusionner à nouveau est accentué par la peur de la solitude. Je ne peux rien vous suggérer comme piste sauf à attendre que le temps décide pour vous.
Et en parlant de décision, j'ai une question: très franchement, tout au fond de vous, est-ce que vous n'espérez pas qu'il prenne la décision de divorcer ? Et si oui, le lui avez-vous dit?
Et la question subsidiaire: ne craignez-vous pas que le remède soit pire que le mal ?
Babouche
28/09/2022 à 09:48
Bonjour Georges,
Oui bien sûr au fond de moi , c'est ce que j'espère .et oui il le sait très bien.
La première année de nos retrouvailles , c'est ce qu'il avait décidé , nous voulions tous les 2 vivre ensemble et il avait commencé les démarches , puis il est revenu sur sa décision pour les raisons évoquées précédemment.
Que le remède soit pire que le mal ? on ne peut jamais être sur à 100 % de rien pour notre demain.
si on a peur ,on ne fait jamais rien . il faut choisir peur ou amour? non ?
Ce que je sais c'est la puissance de nos sentiments et je pense que l'amour peut tout...
alors oui nous ne sommes pas tout seul. il y a sa femme et sa fille?
est ce bien pour elles deux ,de tout sacrifier? est ce honnête? Est ce bien de rester avec quelqu'un si l'on n'est pas heureux? à cause de la culpabilité, des croyances, du regard des autres ?
est ce juste de leur mentir?
C'est vrai qu'elle a tout lâché pour venir vivre avec lui, est ce que cela doit les engager pour toujours même si ils ne sont pas heureux...
je sais tout cela est complexe et je ne suis pas du même cote qu'elle....
je passe mon temps à ressasser
comment malgré tout cela retrouver ma joie de vivre et ne pas continuer à déprimer ?
J ai le sentiment d'avoir tout essayé et d'être dans un trou noir
Voilà merci encore de me lire...
en même temps çà sert à quoi?
Comment pouvez vous m'aider dans une situation pareil, je n'y crois guère
c'est certainement pour cela que je n'ai jamais voulu entamer une therapie
merci quand même et belle journée
Georges Nemtchenko
29/09/2022 à 12:03
J'aurais juste besoin de vous préciser la fonction essentielle d'un thérapeute analytique: il s'agit d'aider la personne à "être au clair avec son désir" (formule de Jacques Lacan). Certes il y a des cas où la patiente se trouve confrontée à une impossibilité; le principe de plaisir s'oppose frontalement au principe de réalité. Et dans vos textes, une chose manque: je n'y trouve pas de "demande". Je ne suis que dans la fonction "d'écoute bienveillante" (et ça n'est pas rien!). Mais je ne peux pas faire en sorte que votre amoureux renonce à ses devoirs envers sa femme. Sauf au prix d'une intense culpabilité... D'où ma suggestion de "profiter du présent" en renonçant à l'idéal du couple fusionnel.
Babouche
14/09/2022 à 20:43Bonjour,
Je ne sais pas par quoi commencer , ce que je sais c'est que j'ai besoin d'en parler.
Je me suis mariée à 20 ans ( j'en ai 60 ans aujourd'hui) ,j'ai eu 3 enfants de ce mariage : 1 fils né en 1983, 1 fille née en 1986 et un fils née en 1990. J'ai divorcé 12 ans après ...
J'ai ensuite eu une histoire avec un homme marié pendant plusieurs années...à laquelle j'ai fini par mettre fin
Ensuite je me suis remarié ,suite à une rencontre sur le net , pendant 14 ans ....puis à nouveau divorce
c'est à nouveau moi qui est mis fin à cette histoire il y a 3 ans aujourd'hui...
Puis au moment de la mort de ma mère, je me suis rapproché du père de mes enfants , une grande complicité est né et nous sommes retombé amoureux...
et ce qui aurait pu finalement être une belle histoire est en fait un vrai cauchemar , car il est marié et père d'une fille de 12 ans ..après 2 ans de bonheur à se voir et partager très régulièrement , près à vivre ensemble...il a finalement eu peur de s'eloigner de sa fille et de casser l'equilibre qu'il avait contruit......de construire ensemble avec moi et de faire du mal de l'autre côte même s'il n'est pas heureux en couple
nous continuons à nous voir épisodiquement
Je suis hanté par mon passé, avec les regrets d'être parti à l'époque sans me battre suffisamment pour ma famille...je n'arrive pas à couper...j'y pense tout le temps ....
je sens bien que je vis dans l'espoir, dans l'attente, dans l'angoisse, dans la tristesse , dans le passé..
j'ai des périodes ou je broye vraiment du noir.
je ne sais comment m'en sortir
je me dis que c'est ma destiné et que je n'arriverai jamais à être heureuse avec personne...
Voilà cela m'a en tout fait du bien de l'écrire car je n'en parle à personne ..
Merci de me l'avoir permis
Georges Nemtchenko
15/09/2022 à 12:09"Voilà cela m'a en tout fait du bien de l'écrire"
Bonjour Babouche,
cette phrase est exemplaire, elle définit parfaitement une des fonctions du psy -et de ce site en particulier-; elle consiste à ouvrir un espace de parole, à pouvoir exprimer à quelqu'un ce que l'on n'ose jamais dire. Mais surtout, à le dire non pas à une copine, qui n'aura jamais la neutralité nécessaire mais justement à une personne qui n'est pas impliquée dans votre histoire de vie et surtout capable d'analyser et de vous renvoyer du sens dans une situation qui paraît insensée et insupportable.
Et lorsque une thérapie s'engage - ce qui n'est pas le cas ici-la tâche du psy consiste à renvoyer à la patiente une image d'elle-même et d'essayer d'éclaircir ce qu'elle désire au plus profond d'elle-même.
Deux mots dans votre récit me paraissent significatifs ; dans la même phrase vous utilisez ces mots qui sont en conflit : vous dites que vous vivez dans l'espoir et dans le passé, c'est ce conflit interne dont vous souffre. Et en effet, votre situation n'est pas banale ; pour résumer vous vivez une liaison adultère avec votre ex-mari et père de vos enfants !
Et si je comprends bien, votre espoir c'est de revivre votre passé. Quelques remarques de bon sens: qui dit qu'en revivant avec votre ex, vous ne retomberiez pas dans les mêmes travers du couple ? Mon point de vue n'étant pas celui d'un moraliste, je m'interroge, au lieu d'un passé nostalgique et d'un futur incertain, ne vaudrait-il pas mieux vivre intensément le présent ? Certes, il est vrai que le rêve de tout couple en voie de formation (ou de reformation!) est un rêve de fusion; mais êtes-vous sûrs que vous seriez gagnante de vivre le quotidien avec toutes les petites tracasseries ? Avez-vous comme rêve de lui repasser ses chemises ? De partager votre grand lit où vous pouvez étaler vos jambes avec un homme vieillissant et qui ronfle ?
Plus simplement, est-ce que cet amour en pointillé, certes bien loin du bel amour de vos vingt ans, ne serait pas quelque chose d'aussi proche que possible du bonheur ? La question importante est certainement de s'assurer que sa femme actuelle ne souffre pas. Et si leur couple est en déclin, la question subsidiaire est évidemment l'impact que pourrait avoir votre liaison sur sa fille. Son âge est important.
Voilà, vous voyez que votre texte vous amène à plus de questions que de réponses ! Mais c'est la règle du genre !
A vous lire.
Babouche
16/09/2022 à 10:32Merci merci pour la reponse.
Oui beaucoup de questions, et pas toujours les reponses ou peut être que je ne veux pas les voir....
L'amour en pointillé ne me convient et ce n'est pas ce que je souhaite ,après chaque rencontre je suis mal avec des difficultés à remonter la pente.
Quand on s'est connu ,lors de nos 20 ans ,on était très bien ensemble dans notre quotidien et le reste...ce qui n'a pas fonctionné c'est que nous avions un décalage, moi à fond dans mon rôle de mere, dans la famille..et lui encore immature et meme si il avait le meme desir d'enfant et de famille...il etait très copains et bringues. Ce qui fait que je passais beaucoup de temps à l'attendre avec le ressenti de m'occuper des enfants beaucoup seule, ce qui ne me convenait pas et m'a amener à penser qu'il ne m'aimait pas ou en tout cas pas assez ..
Nous n'avons pas su communiquer ...et je suis parti-
Nous avons beaucoup lors de nos retrouvailles, pour lui ,il ne m'a jamais oublié pendant toutes ces années ,continué à m'aimer. oui je sais qu'il a beaucoup souffert de mon depart. et n'a jamais reussi à reconstruire une autre histoire. Quand je me suis remarié , ayant peur de finir tout seul ,il est parti en Chine et s'est marié très rapidement ...et ils ont une fille qui a maintenant 12 ans.
Je sais que leur histoire a été très compliqué, ils ne dorment pas ensemble,chacun ayant sa chambre, mais il a fini par trouvé un équilibre pour sa fille avec laquelle il a une grande complicite et qu'il a beaucoup changé , il me parle souvent de ses regrets de n'avoir jamais eu cette complicite avec ces 3 autres enfant ...bien sûr on a vieilli ,muri et l'esperience ,les prises de conscience sont passé par là...
je sais aussi qu'il culpabise tant pour sa famille d'aujourd'hui qu'avec moi..
Sa femme a tout quitté, est arrivé en France sans parler notre langue avec une culture très differente
elle ne travaille et depends donc entierement de lui
j'ai bien conscience que c'est très compliqué pour tout le monde....
JE ne veux pas revivre le passé ,j'ai simplement eu une grosse prise de conscience, après bien des discussions et des pardons, je sais que c'est l'Amour de ma vie, que je n'ai jamais aimé que lui.
pour autant je suis aussi très consciente que vivre ensemble semble utopique, et que cette situation semble sans issue. Même si on ne peut jurer de rien...
Aucun des deux n'arrivent à couper les liens...
Je sens que je souffre et je n'arrive pas à renoncer
je passe mon temps à espèrer
parfois je me dis qu'il faudrait que j'arrête, pour l'aider aussi et que c'est aussi l'aimer...
mais j'ai peur de ne pas y arriver , de souffrir
je ne sais pas quoi faire et ne trouve aucune solution
j'oscille sans cesse entre des periodes de mal être avec la boule dans le ventre et des periodes ou çà va un peu mieux ,que j'accepte et aussi parce ce que je suis bien occupé
la solidude de ma vie m'angoisse , l'hiver m'angoisse , l'inactivité m'angoisse
voilà pour aujoud'hui
encore une fois ,merci de m'avoir lu
Georges Nemtchenko
18/09/2022 à 10:25C'est effectivement infernal d'être, comme vous l'êtes, dans l'impossibilité de pouvoir revivre l'amour de vos 20 ans, d'autant que vous idéalisez aujourd'hui, à nouveau, cet amour, comme vous le fîtes il y a 40 ans. Et ce besoin de fusionner à nouveau est accentué par la peur de la solitude. Je ne peux rien vous suggérer comme piste sauf à attendre que le temps décide pour vous.
Et en parlant de décision, j'ai une question: très franchement, tout au fond de vous, est-ce que vous n'espérez pas qu'il prenne la décision de divorcer ? Et si oui, le lui avez-vous dit?
Et la question subsidiaire: ne craignez-vous pas que le remède soit pire que le mal ?
Babouche
28/09/2022 à 09:48Bonjour Georges,
Oui bien sûr au fond de moi , c'est ce que j'espère .et oui il le sait très bien.
La première année de nos retrouvailles , c'est ce qu'il avait décidé , nous voulions tous les 2 vivre ensemble et il avait commencé les démarches , puis il est revenu sur sa décision pour les raisons évoquées précédemment.
Que le remède soit pire que le mal ? on ne peut jamais être sur à 100 % de rien pour notre demain.
si on a peur ,on ne fait jamais rien . il faut choisir peur ou amour? non ?
Ce que je sais c'est la puissance de nos sentiments et je pense que l'amour peut tout...
alors oui nous ne sommes pas tout seul. il y a sa femme et sa fille?
est ce bien pour elles deux ,de tout sacrifier? est ce honnête? Est ce bien de rester avec quelqu'un si l'on n'est pas heureux? à cause de la culpabilité, des croyances, du regard des autres ?
est ce juste de leur mentir?
C'est vrai qu'elle a tout lâché pour venir vivre avec lui, est ce que cela doit les engager pour toujours même si ils ne sont pas heureux...
je sais tout cela est complexe et je ne suis pas du même cote qu'elle....
je passe mon temps à ressasser
comment malgré tout cela retrouver ma joie de vivre et ne pas continuer à déprimer ?
J ai le sentiment d'avoir tout essayé et d'être dans un trou noir
Voilà merci encore de me lire...
en même temps çà sert à quoi?
Comment pouvez vous m'aider dans une situation pareil, je n'y crois guère
c'est certainement pour cela que je n'ai jamais voulu entamer une therapie
merci quand même et belle journée
Georges Nemtchenko
29/09/2022 à 12:03J'aurais juste besoin de vous préciser la fonction essentielle d'un thérapeute analytique: il s'agit d'aider la personne à "être au clair avec son désir" (formule de Jacques Lacan). Certes il y a des cas où la patiente se trouve confrontée à une impossibilité; le principe de plaisir s'oppose frontalement au principe de réalité. Et dans vos textes, une chose manque: je n'y trouve pas de "demande". Je ne suis que dans la fonction "d'écoute bienveillante" (et ça n'est pas rien!). Mais je ne peux pas faire en sorte que votre amoureux renonce à ses devoirs envers sa femme. Sauf au prix d'une intense culpabilité... D'où ma suggestion de "profiter du présent" en renonçant à l'idéal du couple fusionnel.